C'est un choix à faire actuellement, si l'on se réfère à ce qui se passe dans les trousses des élèves : par ce froid polaire, l'encre gèle dans les stylos, même s'ils sont au fond des sacs et dans les trousses !

Alors tout le monde au boulot, on ne laisse pas les stylos au repos et on ne traîne pas dehors !

Je reviens du marché où j'ai trouvé de la viande chez mon petit boucher, qui avait même du boeuf (enfin, de la génisse  ). Ma vendeuse de primeurs préférée n'avait que des pommes, car elle se refuse à vendre des produits à moitié gâtés par le gel et qu'elle n'est plus approvisionnée. D'autres ont encore pas mal de choux, betteraves, carottes, pommes de terre, quelques poivrons ; et puis les incoutournables panais et persil tubéreux. Ces légumes faisant leur retour dans les cuisines raffinées de nos chefs, je pourrai aller piocher de nouvelles recettes.

Il y avait beaucoup de monde au marché, seul endroit où l'on trouve encore des produits frais, d'autant plus qu'on nous annonce le retour de la neige. Les gens remplissaient bien leurs cabas .

En haut, le rayon laitages et oeufs (ah oui, pour les oeufs, on a du mal à se rendre compte qu'ils étaient là !). Sur la photo du bas, le rayon fruits et légumes. Et comme un grand espace vide au milieu d'un supermarché, c'est pas top, tenez-vous bien les côtes... le deuxième grand étal de primeurs a été remplacé par : un rayon de semences en sachets !

Voilà à peu près le titre emprunté à un article de presse expliquant que la vétusté des engins de déneigement ne permet pas de progresser efficacement. Les chasse-neige datent de l'époque de Staline ! C'est ce qui se dit ici et là. Sans savoir précisément quel est l'âge moyen du parc de chasse-neige, il est déjà significatif de savoir que certains engins datent des années 70.

J'ai lu hier dans la presse locale qu'il avait fallu 2 jours à l'un d'entre eux pour dégager 2,5 km... Sans parler du scandale que font éclater les dirigeants de l'entreprise : leur client administratif tardant à payer, ils annoncent leur intention de cesser le travail.
La presse reste très timide sur le blocage des routes, comme si tout ça était anecdotique. Bientôt deux semaines que les villes sont presque totalement isolées et on se contente de nous rendre vaguement compte du nombre de routes fermées et de tronçons déblayés. Les rayons de tous les commerces sont en souffrance, c'est bien la première fois que je ne trouve pas un seul oeuf dans un supermarché ! Les routes restent impraticables et il faut se renseigner avant de partir, pour éviter la désagréable surprise d'un demi-tour, comme ici :

Glaglagla...