• La semaine dernière s'est tenu un remarquable défilé de mode à l'Ambassade. Cette manifestation a mis à l'honneur la tradition et le savoir-faire roumains, sous la direction artistique de Philippe Guilet, dont les créations seront prochainement présentées à Paris. Tous ceux qui ont assisté à cette soirée ont été impressionnés par la qualité et l'originalité des réalisations.

    Pour l'occasion, des lycéens Français avaient été recrutés afin d'assurer l'accueil des nombreux convives. Quelques jours auparavant, Lorraine et ses amis avaient déjà participé à l'activité de jardinage dans les jardins de l'ambassade. Pour la soirée, les jeunes hôtesses portaient une robe fourreau noire, décorée d'un bijou coloré rappelant les broderies roumaines. Perchées sur leurs talons, cheveux noués en chignon, nos grandes adolescentes ne manquaient pas d'allure.

     Une belle équipe.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • De grosses quantités de neige et le grand froid se sont abattus sur les Carpates ce week-end. Cette nuit,  il a neigé à 150 km de chez nous. Depuis deux jours, un vent froid souffle ici.  Un hiver rigoureux en perspective ? Pour l'instant, j'ai sorti les manches longues, le jogging et les gants pour mon petit footballeur.


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  • Au lendemain du match Roumanie-France, ce ne sont évidemment pas les merveilles footballistiques des uns et des autres qui ont fait la une de la presse. Il y avait néanmoins de quoi alimenter les tabloïds.

    - Tout d'abord le stade : une très belle réalisation, avec ses 4 écrans, de 36m2 chacun, suspendus en son centre ; de larges allées et de nombreux escaliers permettant une évacuation rapide (il vaut mieux, avec une capacité de 55000 personnes). La disposition très ramassée des gradins apporte un bon confort visuel. Mais zut ! LA PELOUSE !Tout joueur s'essayant à quelque geste technique se retrouvait avec le pied recouvert d'un lambeau de terre, quand il ne trébuchait pas sur les mottes déjà installées. Les journaux ont parlé de "champs de patates", de "taupes", de "gazon maudit", c'était tout ça à la fois : au fur et à mesure que le jeu avançait, se multipliaient des monticules de terre, des trous, des plis comme ceux d'une moquette mal posée.

    - L'hymne national roumain : c'est lui qui a fait la une des journaux locaux ; le chanteur l'a légèrement déformé, ce qui n'a d'ailleurs provoqué aucune réaction dans le public, mais cela lui a valu une amende. Très bel hymne au demeurant, chanté par 55000 personnes agitant leur drapeau.

    - La qualité du spectacle proposé pour une inauguration : l'animateur était bon, la hola répétée dans une ambiance très joyeuse, les musiciens et le chanteur très bons, mais la qualité des chanteuses et le choix de ce groupe de danseurs étaient nettement plus discutables. Une véritable dimension festive a été donnée par un superbe lâcher de ballons.

    Deux petites déceptions quand-même :

    - rien n'indiquait des mesures restrictives portant sur l'usage des appareils photos (malgré les renseignements pris -il paraît que ça a été annoncé à la TV aux infos du soir, lol !)bo; lors de la fouille d'entrée, Lorraine a été refoulée à cause de son appareil jugé "professionnel", en raison d'un zoom X35. Elle a eu la présence d'esprit de négocier en proposant de mettre sa carte sim à la poubelle, pour entrer avec son appareil. Sinon, pas moyen d'entrer et même pas une consigne où déposer les objets refusés !

    - l'attitude des Roumains ; trop d'écart dans le traitement des deux équipes : la présentation des équipes aurait pu se faire de façon plus équitable ; les Roumains ont été présentés deux fois, les Français une ; le portrait des joueurs roumains a été affiché sur les écrans au moment de leur présentation, pas celui des Français. Et la composition de l'équipe de France a été lue comme une liste de courses, à toute vitesse, sans application pour la prononciation :( (par contre à la fin du match, quand il a été demandé aux supporters français de rester 15 min à leur place, le Français employé était absolument parfait !). J'ai trouvé que cela manquait de courtoisie et le comble a été les sifflements du public à l'annonce de la Marseillaise. Heureusement, cela n'a pas duré ! il faudrait que ces gens apprennent que siffler  l'équipe adverse à tout bout de champ, dès qu'un joueur touche le ballon, ça n'a pas grand sens ni grand intérêt, mais s'attaquer à un hymne national, c'est un manque absolu d'élégance, de respect et de civisme. C'est donner de soi une bien piètre représentation dans un pays qui, à l'heure de la citoyenneté européenne, ferait bien de soigner davantage son image devant les caméras de TV. Car si les Roumains font sans arrêt rejaillir sur les Roms la difficile réputation qu'ils ont acquise dans le reste de l'Europe, ils devraient pour leur part éviter ce genre de comportement s'ils veulent se crédibiliser un tant soit peu. Et l'occasion leur en était donnée !

     

     

     


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  • Il a peu tardé, mais l'album est enfin prêt (lien en bas de cet article).

    Dépaysement garanti, les amoureux de la nature y trouvent forcément leur bonheur.

    Une carte pour visualiser  ; nous avons laissé notre voiture à Murighiol, où la navette de la pension est venue nous chercher pour nous conduire à Ulzina : première découverte des canaux.
    Le delta se divise en trois bras que vous verrez sur la carte. Au cours de notre séjour, nous avons visité la zone qui s'étend entre Uzlina et le canal médian (de Sulina), en allant jusqu'à Crisan. Nous avons traversé des lacs plus ou moins grands, plein de cygnes. Le lendemain, nous avons fait le sud du canal Sfantu Gheorghe et nous avons poussé jusqu'à l'embouchure sur la mer Noire.

    Comme je suis une bien piètre ornithologue, je serai incapable de vous faire le compte rendu précis de toutes les espèces que nous avons vues, hérons, aigrettes, cygnes, cormorans, pélicans et même un aigle. J'en garde un très beau souvenir, ce fut une expérience tout à fait unique, qui m'a surprise par la diversité des paysages : de vastes étendues d'eau aux canaux les plus étroits, des roseaux, des feuillus, des langues de sable . Notre guide nous a fait passer dans des canaux qui semblaient impraticables, au milieu des branchages et des roseaux, au plus près des zones protégées à cette saison de l'année (c'était fin avril, et certaines zones sont interdites jusqu'à la mi-juin).

    Nous avons vu l'ancienne résidence de Ceaucescu, une ancienne conserverie datant de l'ère communiste et quelques maisons dont le bleu est l'empreinte propre aux lipovènes, "peuple de l'eau", arrivé de Russie au XVIIème siècle, fuyant le tsar Pierre le Grand et ses réformes religieuses.

    Anecdote : à Sfantu Gheorghe, nous avons mis pied à terre ; des étrangers, il n'en fallait pas davantage pour faire venir un toutou curieux ; je me suis amusée à lui parler en français, puis en roumain. Notre guide nous a alors expliqué qu'il ne comprenait que le russe, car ce village est en fait habité par des Ukrainiens. Ceci explique peut-être que ce soit le seul lieu de production de caviar roumain.

    Bonne visite !


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  • Rouler ici, cela tient toujours du spectacle...et de l'acrobatie. Pour cette dernière, nous sommes à présent coutumiers des nombreux trous et dévers, Laurent a réussi a éviter les portières qui s'ouvrent côté route, les véhicules qui s'écartent de leur file, la voiture qui recule sans regarder, le gamin qui est assis sur le bas-côté dans un virage, les piétons qui déboulent sans regarder...
    Côté spectacle, seulement quelques images car nous ne roulons pas toujours avec l'appareil sur les genoux, et ce n'est pas facile de réagir assez vite.

    La route du retour Il s'agit en fait d'un déménagement !

    La caisse du bac : le guichet est en fait une table à laquelle est installée l'employée, à l'intérieur de la maisonnette ; il faut ouvrir la porte (à noter que la partie vitrée est ornée d'un rideau) ;il suffit de le savoir !
    La route du retour

    Une autre version du monospace :
    La route du retour

    troupeau de vaches : de la route...
    La route du retour

    ... à la traversée d'une voie ferrée.
    La route du retour

    Et ce petit reportage ne serait pas complet sans un petit mot spécial sur Le Fruit local, à savoir la pastèque. Depuis les premiers jours de l'été, de véritables pyramides de pastèques se dressent au marché. Sur la route, nous sommes passés à côté de ce qui ressemble au QG de la pastèque : ça commence par un embouteillage, un policier sur le bas-côté, des voitures qui s'arrêtent pour faire leur cargaison ; quelques pyramides de pastèques abritées par des tentes, d'autres stands plus modestes et ces camions sans doute prêts à alimenter les villes. Comme bien des légumes, la pastèque va être conservée dans une saumure et sera servie cet hiver en accompagnement de la mamaliga (le jus mélangé à la viande et à la mamaliga fait un peu l'effet d'un condiment, mais la chair saumurée et confite de la pastèque...)

    La route du retour



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